L'interrogation
Elle consiste à demander une information ou une confirmation.
Elle a plusieurs portées :
- interrogation totale, demande la validation de l’énoncé, on la reconnaît parce qu’à la question posée, on peut répondre par oui ou non ;
- interrogation partielle, demande d’informations, on la reconnaît parce qu’à la question posée, on ne peut pas répondre par oui ou non, on est obligé de développer.
Il faut aussi repérer si l’interrogation est directe ou indirecte :
- directe, s’il y a un point d’interrogation à la fin,
- indirecte, si ce n’est pas le cas. Dans ce cas, l’interrogation indirecte commence par un verbe d’interrogation (se demander) ou d’ignorance (ne pas savoir, ignorer), qui manifeste le fait qu’il s’agit d’une question dès le début de la phrase, rendant inutile le « ? ».
Pour répondre à une question de grammaire portant sur l’interrogation, il faut rappeler la définition de l’interrogation, dire si l’interrogation est totale ou partielle, directe ou indirecte, et éventuellement, rajouter quelques remarques complémentaires (si c’est une question rhétorique, le signaler ; si le sujet et le verbe ne sont pas inversés, le dire aussi, etc.).
Exemple : « Veux-tu manger à la maison ? » Interrogation totale et directe (il y a le point d’interrogation, et on peut répondre oui ou non à la question posée).
Exemple : « Je me demande qui vient ce soir. » Interrogation partielle et indirecte (pas de point d’interrogation, verbe interrogatif et on ne peut pas répondre par oui ou non).
La négation
La négation consiste à réfuter un énoncé.
Il existe plusieurs portées :
- négation de portée totale (ne…pas, ne…point),
- (« ne » tout seul est une négation totale s’il sert à nier),
- négation de portée partielle (ne…plus, ne…jamais),
- négation restrictive (ne…que),
- négation distributive (ni).
A l’oral, pour répondre à la question portant sur la négation, il faut rappeler la définition de la négation, repérer les adverbes permettant la négation, et dire quelle est la portée.
Exemple : « Je ne veux plus te voir », négation partielle (ne…plus).
Exemple : « Je ne veux que te voir », négation restrictive (ne…que).
Les propositions subordonnées relatives
Le jour de l’oral, vous pourrez avoir une question sur les propositions subordonnées relatives ou circonstancielles.
Les propositions subordonnées relatives sont introduites par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, duquel, auquel…), elles apportent un renseignement sur le nom ou le pronom qui les précède, et elles sont supprimables sans que la phrase ne devienne incorrecte.
Les propositions subordonnées relatives ont toutes la même fonction : elles sont complément de l’antécédent. Et l’antécédent, c’est le nom ou pronom qui précède et auquel elles apportent un renseignement !
Il faut apporter tous ces renseignements le jour de l’oral.
Exemple : « La rose que tu m’as offerte me plaît beaucoup. »
P.S.R. : « que tu m’as offerte », introduite par le pronom relatif « que ». Fonction : complément de l’antécédent « rose ».
Les propositions subordonnées circonstancielles
Les propositions subordonnées circonstancielles apportent un renseignement sur la phrase dans son intégralité. Elles sont déplaçables et supprimables, et introduites par une conjonction de subordination (« si », « que » et ses composés : « parce que », « puisque »…, « comme », « comment », « quand »…).
Les propositions subordonnées circonstancielles ont toutes une valeur : temps, cause, lieu, conséquence, but…). Pour trouver leur valeur, je te conseille de toujours bien regarder le mot qui les introduit : cela t’aidera !
Elles ont toujours la fonction de complément circonstanciel.
Exemple : « Je viens plus tard parce que je dois aider ma mère. »
« parce que je dois aider ma mère » proposition subordonnée circonstancielle introduite par la conjonction de subordination « parce que », et qui a la fonction de complément circonstanciel de cause.
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