Le brouillon
- Définir les mots les plus importants du sujet. Même si ce sont des mots faciles à comprendre, il faut chercher leurs sous-entendus pour bien prendre en compte tous les aspects du sujet.
- Analyser le sujet : se demander ce qu’il faut étudier, quels sont les sous-entendus, les enjeux, l’intérêt du sujet… Mets-toi à la place de ton correcteur : tu as 4h pour répondre à une question, cela signifie qu’il y a de nombreux problèmes sous-jacents qui justifient qu’on ait besoin de ces 4h pour proposer une réponse ! Quels sont ces problèmes ? Petit conseil : demande-toi quel type de plan construire. Si tu dois construire un plan thématique, cela signifie que ton analyse de sujet doit expliquer pourquoi il y a plusieurs éléments de réponse. Si tu dois construire un plan dialectique, cela signifie que ton analyse de sujet doit présenter un ou plusieurs paradoxes/problèmes/contradictions !
- Repérer les notions à étudier. Si tu en as deux dans ton sujet, dois-tu étudier un rapport de synonymie ? De contradiction ? De cause-conséquence ? Tu pourras toujours nuancer ce rapport (et tu devras même le faire dans le cadre du plan dialectique !).
- Faire le plan. Le plan est soit dialectique, soit thématique.
- plan dialectique : thèse – antithèse – dépassement du point de vue. En bref, dans le I tu vas dans le sens du sujet, en prouvant qu’on peut répondre “oui” à la question posée. Dans le II, tu vas montrer qu’on ne peut pas être catégorique et qu’il faut nuancer : il ne s’agit pas de se contredire ! Le III consiste à dépasser l’opposition I-II en montrant qu’on peut trouver une solution, justifier pourquoi il n’y a pas de solution, une conséquence, une morale, une nouvelle idée… Mais attention à ne pas être hors-sujet !
- plan thématique : quand le sujet n’invite pas à nuancer, mais à prouver, et qu’il faut expliquer “en quoi” ou “comment”, alors il faut choisir ce type de plan, qui se compose ainsi : I = thème 1, II = thème 2, III = thème 3.
En dissertation, mieux vaut faire trois parties ! Chaque grande partie doit contenir 2 ou 3 sous-parties.
- Problématique. Elle est facile en dissertation : il faut la reformuler avec vos propres mots et une structure de phrase différente, en faisant apparaître l’enjeu (c’est-à-dire l’intérêt) du sujet.
L'introduction
- Amorce (facultative). Plusieurs possibilités, comme écrire une généralité sur l’une des notions du sujet, tout en montrant que la généralité en question peut être nuancée, ce qui amène à se poser la question du sujet ; ou encore une définition d’un des mots clefs du sujet… Mais tu peux aussi partir d’un exemple ou d’une oeuvre, si tu ne le mentionnes pas dans ton développement !
- Recopier le sujet.
- Analyser le sujet : rédiger l’analyse faite au brouillon.
- Problématique.
- Annonce du plan.
Le développement
Chaque grande partie se compose de la même manière :
- Une introduction partielle : elle permet d’annoncer les sous-parties, puisque tu n’as pas le droit de faire apparaître tes titres !
- Puis, deux ou trois sous-parties. Chaque sous-partie se compose ainsi : le titre de la sous-partie rédigé (parce qu’il ne faut pas faire apparaître les titres), puis l’argument développé (c’est-à-dire que tu dois expliquer ce que tu sous-entends par ce titre), une référence philosophique (facultatif, elle ne doit pas remplacer ton argumentation mais lui donner une autorité), un exemple (rédigé et illustrant votre argument). Ne développe pas plus de deux exemples par sous-partie !
Attention : les références philosophiques ne doivent pas être systématiquement présentes dans chaque sous-partie. Ne tombe pas dans le piège de construire ton raisonnement uniquement à partir des références que tu as, sinon c’est le hors-sujet garanti : ta réflexion personnelle primera toujours !
La conclusion
- Répondre à la problématique posée en introduction.
- Résumer tes arguments principaux sans mentionner d’exemple ni de philosophe.
- Ouverture (facultative et déconseillée) en mentionnant une autre oeuvre, une autre thématique, mais c’est très risqué : il ne faut pas être hors-sujet, ni aborder une perspective trop proche du sujet qu’on te reprochera de ne pas avoir traité dans tes sous-parties.